Apparue en 1970, l’expression est popularisée en 1986 quand elle apparaît dans le Wall Street Journal dans un article intitulé The Glass ceiling : Why women can’t seem to break the invisible barrier that blocks them from the top jobs.
On parle même de double plafond de verre, en faisant référence aux différents niveaux que l’on peut atteindre au sein de l’entreprise. Le plafond inférieur concerne l’accès aux fonctions de cadres; le plafond supérieur, le passage des fonctions de cadres vers les fonctions exécutives. En effet, en France, pour un poste au contenu dense et très technique, une femme a 33% de chances de moins qu’un homme d’être invitée à passer un entretien d’embauche. En ce qui concerne leur présence au sommet des entreprises, 11,6% de femmes siègent dans les comités exécutifs des 60 plus grandes entreprises françaises.
Ainsi, on remarque que l’accès aux postes à haute responsabilité est l’obstacle le plus difficile à surmonter.
Une tendance similaire se vérifie dans le secteur public en Europe: on parle de “Europe’s glass ceiling”. En 2003, les 47 pays membres du Conseil de l’Europe – parmi lesquels les 28 qui composent actuellement l’UE – se sont mis d’accord sur la recommandation d’équilibre entre les sexes de l’organisation des droits de l’homme basée à Strasbourg: remplir au moins 40% des postes à haute responsabilité dans la vie publique avec des femmes. En 2016, seules la Finlande et la Suède ont atteint l’objectif fixé dans les chambres basses ou uniques du Parlement, et aucun pays ne l’a atteint pour les chambres hautes.
Selon le rapport publié en 2016 par le Conseil de l’Europe, la représentation des femmes a légèrement augmenté depuis que celui-ci a commencé à surveiller, mais les progrès ont été lents et dispersés. Parmi les chefs d’État, les chefs de gouvernements régionaux et les maires, les femmes représentent moins de 17% des postes.
Aux niveaux national, régional et local, les données montrent également un plafond de verre. Pour les postes de direction dans leur ensemble, indépendamment du niveau, la proportion moyenne de femmes n’a jamais dépassé 20%.
Malgré la possible volonté des femmes d’accéder à des postes haut placés, un plafond de verre les empêchant de le faire subsiste.
@manu_scogna10
Apparue en 1970, l’expression est popularisée en 1986 quand elle apparaît dans le Wall Street Journal dans un article intitulé The Glass ceiling : Why women can’t seem to break the invisible barrier that blocks them from the top jobs.
On parle même de double plafond de verre, en faisant référence aux différents niveaux que l’on peut atteindre au sein de l’entreprise. Le plafond inférieur concerne l’accès aux fonctions de cadres; le plafond supérieur, le passage des fonctions de cadres vers les fonctions exécutives. En effet, en France, pour un poste au contenu dense et très technique, une femme a 33% de chances de moins qu’un homme d’être invitée à passer un entretien d’embauche. En ce qui concerne leur présence au sommet des entreprises, 11,6% de femmes siègent dans les comités exécutifs des 60 plus grandes entreprises françaises.